Le chant nécessite un contrôle précis et approfondi de la respiration. Cette compétence peut renforcer la capacité d’un pratiquant de tai chi à gérer et canaliser son souffle de manière plus efficace, améliorant ainsi la circulation du Qi et l’endurance pendant les mouvements.

Le chant, par son focus sur la vibration du son, aide à percevoir et travailler sur les vibrations internes du corps. Cela permet au pratiquant de tai chi de développer une plus grande sensibilité à l’énergie qui circule dans le corps (Qi), en renforçant la connexion entre la voix, le souffle et l’énergie vitale.

En travaillant sur la résonance et la vibration avec la voix, le pratiquant de tai chi affine sa sensibilité à la façon dont l’énergie circule dans le corps. Cela renforce la fluidité des mouvements et aide à harmoniser le flux du Qi à travers chaque posture. Le fait de prolonger une note, par exemple, en synchronisant le souffle et en ressentant sa résonance à l’intérieur, pourra ainsi créer une sensation amplifiée de l’énergie circulant jusqu’au bout des doigts. Cela permettrait de mieux relier la force Jing au souffle, en combinant deux dimensions : la vibration sonore et la vibration du Qi.

Pour chanter correctement, une posture ouverte et stable est indispensable. Cette exigence se traduit par une meilleure posture générale qui peut être appliquée au tai chi, favorisant un alignement optimal pour la circulation du Qi et une stabilité renforcée dans les postures.